La noyade

La prévention de la noyade est la préoccupation première en matière de risque environnemental et au centre de l'enseignement des disciplines du canoë et du kayak.

une mise au point à l'occasion du colloque de Nevers en 1996 par le Dr Philippe GRIPPON médecin de l'urgence et Breveté d'Etat en canoë-kayak

Surveillance épidémiologique des noyades. Enquête noyades 2002. 1er juin - 30 septembre 2002. Institut de Veille Sanitaire - Département maladies chroniques et traumatismes. Doc pdf 3200Ko

Télécharger le dépliant "les reflexes anti-noyade, ce qu'il faut savoir avant de se mettre à l'eau" sur le site de l'INPES


L'exposition au froid

Faut-il tenir compte de la température de l'eau plus que de l'air au risque d'avoir trop chaud? Bien avant que l'hypothermie ne s'installe vraiment, le refroidissement provoque maladresse et ralentissementdans les manoeuvres, erreur de jugement. l'équipement du pagayeur doits'aadapter à tous les temps et toutes les pratiques.

PARIS-KAYAK International, lettre ouverte des kayakistes marins, N° 50 - mars 1999



La leptospirose

Il s'agit d'une fièvre évoquant la grippe : température supérieure à 39°, douleurs musculaires, maux de tête, conjonctivite. Cette drôle de grippe hors saison d'épidémie (risque majoré en été - automne), exceptionnelle, guérit souvent spontanément au prix d'un état de fatigue prolongé, mais peut aussi évoluer vers une maladie gravissime touchant le foie et les reins, aboutissant au décès. Toute fièvre survenant entre le 4e et 14e jour suivant une séance de navigation en eau douce doit faire craindre la leptospirose : il faut consulter d'urgence un médecin, l'informer avec insistance du risque — que trop souvent il ignore—, afin qu'il prescrive des examens et un antibiotique adapté (pénicilline ou dérivés) sans attendre. Seul le traitement antibiotique précoce permet d'éviter les complications. La vaccination, inefficace sur la majorité des leptospires, apporte une fausse sécurité.


Dépliant d’information destiné au grand public (juillet 2005) réalisé par un groupe de travail interministériel [pdf 1,1 Mo]
À diffuser autour de vous !
Vous êtes encadrant dans une structure de canoë-kayak : vous pouvez obtenir des exemplaires papier auprès de Sabrina Masson à la FFCK (Tél. : 01.45.11.08.56 / smasson@ffcanoe.asso.fr).
Les facteurs de risques de leptospirose en France métropolitaine.
Une étude cas-témoin, juillet 1999-février 2000. Publication de l'Institut national de veille sanitaire 2003 (pdf 3,1Mo)
Surveillance de la leptospirose en France métropolitaine : année 2004
Le centre de référence des leptospires a publié son rapport annuel : contribution à la surveillance de la leptospirose en France en 2004. Il est consultable sur internet à l’adresse suivante : http://www.pasteur.fr/recherche/Leptospira/textcnr04.html.
À sa lecture, on constate que le nombre de cas (sérologie et/ou bactériologie positive) est nettement inférieur en 2004 (236) comparé à la moyenne des cinq dernières années (300). Pour un tiers des cas, la maladie a frappé pendant les mois de septembre et octobre. Seules deux régions conservent une incidence supérieure à un cas pour 100.000 habitants : Basse-Normandie (1,20) et Poitou-Charente (1,16).
La responsabilité de leptospira ictero-haemorragiae qui seule bénéficie de la protection du vaccin leptospires reste limitée à 30% (70 cas). Il n’y a donc pas d’indication à la vaccination par ailleurs contraignante (trois injections et un rappel tous les deux ans).
Malgré la bonne nouvelle de cette régression, il faut maintenir les consignes d’information et de vigilance sur les états fébriles survenant dans les quatre jours à deux semaines après une séance de navigation en eau douce ; d’autant plus que le contact avec l’eau a été prolongé et intensif : esquimautages, dessalage(s) ou baignade(s). Une vigilance toute particulière s’impose lors de la rentrée de septembre-octobre.
Nouvelles recommandations relatives à la prévention du risque chez les personnes exposées à la leptospirose (mars 2005) [pdf 772Ko]
Ce rapport du groupe de travail du Conseil supérieur d’hygiène publique de France résume les connaissances sur la maladie et l’exposition au risque puis discute de l’intérêt et des situations où sont indiquées la vaccination (professionnels), l’antibiothérapie préventive (risque important sur une durée brêve) et l’antibiothérapie curative probabiliste (d’un état fébrile chez une personne exposée au risque, en attente de résultats biologiques)


Les cyanobactéries

Ces microorganismes, avantagés par la pollution azotée des rivières et plans d'eau, sont capables de produire, de façon imprévisible, lors de subites proliférations, des toxines reconnues comme les poisons les plus violents. À la dilution habituelle, ces cyanotoxines sont responsables de lésions hépatiques en cas d'ingestion. Les cyanobactéries sont également allergisantes tant par ingestion (diarrhée et vomissements) que par inhalation (asthme) ou par contact (eczéma, urticaire). Leur ingestion au long cours serait cancérigène. Ces toxines ne sont pas détruite par l'ébullition.

Faut-il avoir peur des cyanobactéries ?

Par Alain Heluwaert, médecin du sport, Commission patrimoine nautique de la F.F.C.K.- Canoë-Kayak Information, mars 2002

Les toxines cyanobactériennes, les microcystines, dans l’eau potable.

Pour consultation publique. Santé Canada - Sous-comité fédéral–provincial sur l'eau potable. Avril 1998

Pour ceux qui se posent des questions sur la toxicité des algues bleues ! -Au format 192 Ko

CIRCULAIRE DGS7a n° 2033-270 du 4 juin 2003 relative aux modalités d'évaluation et de gestion des risques sanitaires face à des situations de prolifération de micro-algues (cyanobactéries) dans des eaux de zones de baignades et de loisirs nautiques (doc pdf 132 Ko).

Avis du Conseil supérieur d'hygiène publique de France (doc. pdf 160 Ko) : recommandations pour la gestion des situations de contamination d'eaux de baigandes et de zones de loisirs nautiques par prolifération de cyanobactéries