-L’objectif premier affiché par ces deux jours de formation est de pérenniser l’équipe de juges existante.

Depuis ces trois dernières années où le jugement en waveski se structure, un groupe de 5 à 8 juges reste régulièrement investit dans différentes compétitions régionales et nationales.

La formation vient comme un temps de réflexion, de pause ; Elle permet d’analyser les situations rencontrées durant la saison écoulée et ainsi d’affiner la précision et la fiabilité du jugement en compétition.

Elle n’est pas un temps où l’on apprend une fois pour toutes à être juge. La spécificité du milieu, l’analyse du geste sportif, la complexité des paramètres qui permettent d’évaluer, sont autant de raisons, non exhaustives, qui expliquent pourquoi il faut du temps, de l’expérience, pour être un juge - arbitre confirmé en waveski.

-Ouvrir à des juges débutant ces stages :

• -pour accroître la qualité du jugement sur les compétitions régionales
• -pour augmenter le nombre de juges potentiellement sollicitable sur des événements nationaux et internationaux.

• -Constituer ainsi une équipe performante de juges - arbitres,
• déterminer une liste de chef juges pour les compétitions nationales et internationales.

-Programmé initialement a Anglet, le fioul du Prestige nous a contraint à renouveler ce stage, pour la 3éme année consécutive, au CREPS des Sables d’Olonne.

L’accueil chaleureux des vendéens n’étant plus a démontrer, ce Week- end du 22 et 23 février démarrant à 10h30 le samedi, s’est déroulé dans une ambiance détendue mais studieuse.

- juges et compétiteurs : Le choix de réaliser sur le même lieu un stage équipe de France et un stage de juges – arbitre présente plusieurs intérêt :

• Mutualiser les moyens (outil vidéo ; salle de réunion ; transport ; hébergement….)
• D’organiser des séances de jugement avec des compétiteurs de haut niveau, en condition réelle (extérieur, dossard,…).
• De pouvoir échanger sur les représentations de chacun (compétiteurs et juges) concernant les termes utilisés comme critères de jugements (ex. : Qu’est ce qui caractérise la " puissance " ? d’un surfeur ; La " radicalité " comment s’exprime t’elle ?)

Les repas du samedi midi et dimanche midi se sont pris entre juges au CREPS des Sables. Le repas du samedi soir a été pris en commun au gîte situé a st Mathurin à une petite dizaine de Km des sables.

La formation s’est achevé à 16h30 le Dimanche 23 février 2003.

- trois ont suivi tous les stages depuis 2001 ;

- une a déjà suivi celui de 2001.

- deux ont suivi celui de 2002.

- trois suivent le stage pour la première fois, dont deux d’entre elles n’ont jamais eu d’expérience de jugement.

On pourra noter que plus du tiers des participants (4/9) sont des juges présents sur le circuit national très régulièrement et ce depuis 3 ans et plus. Un deuxième groupe de juges (2/9) font aussi partis de ses juges investis de longue date dans le waveski (compétiteurs des années 1989 – 1992 ), et dans le jugement de façon spécifique depuis 2 ans et plus.

Le dernier tiers (3/9) est composé de pratiquant récent de la discipline, pas forcément pratiquant régulier, mais suffisamment investit par ailleurs au sein d’un club F.F.C.K. pour s’engager dans une démarche durable d’apprentissage au fonction de juge – arbitre waveski.

La conduite de la formation, le contenu, l’organisation pédagogique, financière et logistique étaient sous la responsabilité de J.Marie Brodut.

Thierry Mouraud (président de commission) était intervenant régulier sur le contenu (préparation et face à face pédagogique), Gérard Lucas a été très présent sur la partie logistique et a réalisé quelques interventions (accueil + 2 visionnages vidéo ).

Le programme joint au présent compte rendu précise les contenus de la formation. Nous notons ci-après les éléments significatifs (en gras) que ses deux jours ont produit.

La difficulté apparente que représentait le fait d’avoir un groupe composé de débutants et d’aguerris aux techniques de jugement a permis des échanges aux résultats intéressants.

Le point le plus remarquable est sans doute l’effort d’explications qu’ont du produire le groupe d’ "expert " face au néophyte.

Le débat a pu mettre en évidence la complexité des paramètres pris en compte pour juger. Immédiatement l’ensemble des notions liées aux critères de jugement se sont retrouvé couchées sur un tableau.

Le jour et demi restant, les séances de jugement en plein air et leur analyses commentées, discuté, et visionné en salle, ont permis de mettre en évidence des techniques de jugement.

Elles sont issues de pratique de terrain et (sans négliger leur limites) complètent efficacement la notion de note de référence.

Un travail de synthèse autour de cette question reste a étoffer.

Gilles Jousset ( juge depuis plus de 3 ans) introduira l’essentielle notion de rapidité de jugement.

En compétition, encore plus dans les phases finales d’un championnat de France, les 5/6 premiers compétiteurs ont un niveau technique et physique très proche, il est fréquent que quand la série de vagues arrivent chaque compétiteur parte sur une vague. Le juge se doit alors d’être rapide, précis, organisé, méthodique.

L’exigence du travail de juge-arbitre demande des conditions d’exercice de la fonction adéquat. Les stagiaires expérimentés diront combien de fois ils ont été gênés par le passage en tribune, par le fait que des fonctions de spoteur (repère les dossards, annonce le surf,.), de changement de drapeau, de tenu du chronomètre, sont parfois négligées et incombent en tout ou partit au juges et chef juge.

Pour améliorer :

-Développer et parfaire l’usage de l’outil vidéo.

- Organiser quelques séances supplémentaires de jugement en condition réelles.

-

Plutôt intéressant :

- La présence du stage national pour juger des "  mini-compétitions ".

- Débats franc, ouverts, des points de vu opposés ont pu s’exprimer et permettre une précision plus grande dans la compréhension de différents critères de jugement.

Des questions légitimes :

• Gestion des livrets de formation

- Réfléchir à un guide à " usage rapide " permettant au juge – arbitre peu expérimenté, ou n’ayant pas jugé depuis longtemps, de se remémorer les critères de jugement et les techniques pratique de notation.

Il pourrait aussi être utilisé comme outils pédagogiques et résumer le contenu de formation.

Dans la démarche méthodologique il se rapproche évidemment d’un projet CD ROM Jugement. Il participerait ainsi à une réflexion entamée par la commission nationale depuis plus d’un an, autour d’un outil interactif, évolutif, performant et pertinent, portant sur la délicate question du jugement en Waveski.

- Elaborer des critères précis, équitables, fiable et vérifiable, pour figurer sur une liste de chef - juges et juges-arbitres nationaux.